D’où vient la violence ?

  • C’est le pouvoir en place qui est véritablement brutal : 

Violences sociales : c’est contre les plus démuni·es qu’a été continué la casse sociale permise par les dernières réformes de l’assurance chômage, des retraites, de la sécurité sociale, etc.

Violences racistes avec la multiplication des CRA, l’abjecte loi immigration, la systématisation des contrôles arbitraires d’identité, la multiplication des actes islamophobes et antisémites ou encore le soutien actif à des groupes fascistes et à des néonazis.

* Violences (néo-)coloniales : L’État français s’est illustré par sa participation au génocide des palestinien·nes en ne cessant de livrer du matériel militaire à l’armée israélienne. Ceci, tout en continuant de mener une répression coloniale de mouvements indépendantistes, notamment en Kanaky et à Mayotte.

Violences validistes : la loi fin de vie adoptée sans débats, contre l’avis de toutes les associations de personnes concernées, à l’heure de la destruction de l’hôpital public, du déremboursement des tests covid et de nombreux soins médicaux, refus de dossiers de plus en plus systématiques des MDPH, etc.

Violences écologiques contre le vivant : entre la reprise abusive de l’A69 (malgré l’avis défavorable du tribunal administratif de Toulouse) et la loi Duplomb, les décisions unilatérales du gouvernement mettent toujours plus en danger la viabilité de notre vie sur Terre. Localement, on peut mentionner d’autres projets écocides comme la LGV, le Surfpark de Canéjan, la ferme-usine Pure Salmon du Verdon, etc.

* Violences patriarcales : des inégalités de salaires aux violences sexistes et sexuelles et LGBTIphobe. Alors que le bilan des féminicides ne cesse de s’alourdir, la transphobie est érigée en fer de lance des forces réactionnaires, qui défendent le projet politique nationaliste de « réarmement démographique ».

Violences physiques d’un État policier qui se militarise toujours plus. En advient une répression systématique et toujours plus brutale de tous les mouvements sociaux, des gilets jaunes aux luttes écologistes et syndicales. Nous observons une escalade de la violence d’État dans nos chaires avec des blessures toujours plus graves qui font planer le risque de mourir en manifestant pour nos droits et contre toutes les dominations.

Nos revendications

Nous voulons des luttes ancrées sur des bases antifascistes, antipatriarcales, inclusives et autogestionnaires.

Nous ne luttons pas seulement des mesures partielles et ponctuelles comme la taxe Zucman ou le retrait des différentes réformes intolérables de ces derniers quinquennats. Nous voulons un changement de paradigme pour une démocratie directe, horizontale et décentralisée, pour plus de justice sociale et climatique, pour un partage des richesses et du travail à chacun·e selon ses besoins et de chacun·e selon ses moyens !

Nous soutiendrons tous les mouvements, locaux ou nationaux, qui partagent ces valeurs jusqu’à des changements révolutionnaires tangibles et profonds.

Cela peut passer à la fois par la lutte syndicale, la grève, par des actions locales contre des projets écocides, par la mise en place d’initiatives de solidarité et d’entraide collectives, par une veille antifasciste continue, par l’autogestion et la démocratie directe à toutes les échelles possibles.

À bas l’État, les flics et les fachos ! ZAD partout !